On ne peut, évidemment, faire l’impasse sur le processus de numérisation de l’ensemble de l’économie. On constate par ailleurs, que c’est une vraie valeur ajoutée qu’apporte cette évolution technologique. Le besoin essentiel est de renforcer l’efficacité : la virtualisation permet vraiment cela grâce à la mise à jour instantanée des informations, à leur fiabilité et à leur accès immédiat.

 

Le service achat va pouvoir, ainsi, se recentrer et se situer à la confluence des besoins de l’entreprise et de la négociation avec les fournisseurs. Il est facile, après avoir lancé un appel d’offres, de se réunir pour décider des meilleurs choix à faire. Comme l’information reçue est de qualité, faire un choix cohérent de fait sans difficulté.

 

De plus, les tarifs proposés étant facilement comparables, c’est l’ensemble du processus de transaction qui devient plus transparent. On peut rajouter, d’ailleurs, que la légalité est assurée puisque les documents sont intégrés aux plates-formes de transaction. C’est pour cela qu’on peut dire que le service achat a aussi une fonction de sécurisation juridique du processus.

 

Il y a beaucoup d’avantages à utiliser ces outils numériques qui forment un véritable écosystème. Auparavant, on pouvait sous-traiter la consultation de différents prestataires. Aujourd’hui, les services achats peuvent travailler directement avec les fournisseurs en bénéficiant de la précision et de la facilité des outils numériques. Il n’y a plus à consacrer d’énormes efforts à référencer puis à gérer les dossiers des différents prestataires, tout est accessible en ligne ! La plate-forme va donc être l’outil unique de contractualisation.

 

On peut aussi penser que la concurrence sera plus juste car les entreprises ne seront plus autant dépendantes de leurs prestataires traditionnels. Il devient facile de mettre tout le monde en concurrence. Cela entraîne aussi une simplification des relations puisque la communication s’établit plus directement.

 

Le passage à l’ère numérique permet aux services d’achat des entreprises de reprendre leur place et donc, du pouvoir. L’informatisation amène la centralisation, la transparence et une meilleure communication entre tous les acteurs. De plus, comme les entreprises occidentales sont en concurrence directe avec les propositions des pays émergents, il est clair que mieux acheter est une solution pour conserver voire augmenter les marges. On peut donc affirmer que loin d’avoir réduit la fonction achat au sein des entreprises, la digitalisation lui offre, au contraire, une nouvelle visibilité et accroît son utilité !