L'acheteur du futur sera-t-il un robot ?

L'acheteur du futur sera-t-il un robot ?

La digitalisation de l’économie modifie profondément le fonctionnement des services achats de l’entreprise. De nombreux avantages sont à prendre en compte :
- mise en place facilitée pour les enchères
- amélioration du suivi de l’ensemble de la transaction
- possibilité d’accéder à un nombre de services, de matériels ou de produits en
nombre quasiment infini
- simplification du processus global avec une seule plate-forme d’achat.
- workflow optimisé en développant la délégation

Aujourd’hui, on peut dire que l’économie numérique liée aux achats s’est développée mais qu’il y a encore beaucoup à faire, particulièrement dans le secteur B2B.
 
L’arrivée de nouveaux acteurs
Il est souhaitable de toujours garder son esprit d’analyse et de ne pas forcément céder à toutes les propositions qui sont faites, d’autant plus que le marché est en pleine expansion. Des sociétés se sont créées pour proposer ce type d’outils numériques sans avoir les compétences ou le recul nécessaire. On fait miroiter aux entreprises qu’il sera très simple d’acheter puisqu’on aura à disposition l’intégralité des catalogues des fournisseurs. De plus, on indique que les prix ne seront pas forcément à négocier puisqu’ils seront, de toute façon, les plus bas. Enfin, tout deviendrait simple car l’ensemble des secteurs se connecteraient à la même plate-forme : il n’y aurait plus besoin de faire des demandes auprès du département IT.

Si tout était si facile, on pourrait bientôt assister à la disparition des services « achat » des entreprises. Si on pousse le bouchon encore plus loin, ne pourrait-on pas se poser la question de savoir si, finalement, tout ne pourrait pas être remplacé par un assistant virtuel qui serait connecté en permanence à une plate-forme d’offre et de demande ? Le tout étant piloté par un algorithme ! Certains le voudraient, d’autres le souhaitent mais aujourd’hui, la réalité est encore trop plus complexe pour être gérée par la seule technologie.
 
Le B2C vs B2B, différences ou similitudes ?
Il se pourrait qu’on trouve des similitudes entre ce changement technologique qui emmène les entreprises vers la digitalisation et le début du troisième millénaire où l’économie traditionnelle a été attaquée par l’arrivée de grandes plates-formes sur Internet.
Que constate-t-on ? 20 ans après, peu d’entres elles ont survécu. Pourquoi ? Parce que les entreprises de nouvelle génération avaient négligé des points incontournables qui faisaient des services achat, des structures de grande compétence sachant mêler B2C et B2B ! Être acheteur ne se résume pas, paradoxalement, à simplement acheter. Le but ultime n’est pas de trouver le produit ou le service au prix le plus bas.
C’est important, bien évidemment, mais l’objectif final est plutôt de répondre aux multiples demandes des différents services de l’entreprise. La notion de critère est évidemment à prendre en compte.
 
La qualité avant tout
Aujourd’hui, les catalogues sur Internet présentent des centaines de milliers de produits, pour ne pas dire des millions. Or, est-il si important de disposer de catalogues aussi fournis si l’on n’est pas sûr de la qualité des produits proposés ? Ainsi, je peux acheter un équipement de sécurité comme un gant mais si celui-ci n’est pas de la qualité promise, la sécurité d’un salarié peut être mise en jeu. Il est donc indispensable que la confiance des acheteurs soit totalement présente dans les produits ou services qu’ils doivent acquérir.
 
Le B2B impose que les approvisionnements soit garantis tout au long du processus. Cela passe par une sélection précise des fournisseurs afin que ceux-ci puissent assurer un véritable service après-vente et une continuité au fil du temps. C’est pour cela que les acheteurs doivent non seulement faire attention au prix mais aussi à la pérennité du service. C’est vraiment un processus global que l’on doit avoir en tête. Une marketplace, et il en existe beaucoup aujourd’hui, peut aussi poser de nouveaux problèmes. En effet, une multitude de fournisseurs sont présents qui, chacun, vont engendrer des problématiques particulières comme des livraisons différentes et donc poser un véritable problème de logistique à l’entreprise acheteuse.
 
La problématique des sites multiples
Les services « achat » se heurtent à une difficulté : il faut que l’ensemble des sites de l’entreprise utilise véritablement les solutions proposées. C’est un challenge à relever d’autant plus que l’on sait que la moitié des achats est effectuée avec des fournisseurs qui ne sont pas référencés. Il ne suffit pas de proposer un outil efficace, il faut encore s’assurer que tout le monde est d’accord pour l’utiliser ! Cela ne peut donc se faire sans une communication efficace et la prise en compte des réflexions de chacun. On peut donc affirmer que malgré la digitalisation, les relations entre les humains sont encore à privilégier !
 
Quelle est la place du salarié par rapport aux outils digitaux ?
Malgré la digitalisation, rien ne remplace les discussions en direct pour vérifier la qualité et la conformité. De même, il faut se réunir pour être plus efficace en terme de livraison ou du temps de commande. Échanger permet de mieux analyser les différentes étapes du processus d’achat. Enfin, imaginer le futur nécessite de se confronter à des opinions diverses. Il est donc important de ne pas écarter l’humain mais au contraire, de renforcer sa présence dans les étapes de décision.
La vraie question n’est donc pas seulement de savoir comment optimiser le service achat mais surtout, avec qui je veux travailler au jour le jour.
Est-ce que la digitalisation et l’utilisation des outils numériques poussent peu à peu l’humain en dehors de l’entreprise ou, au contraire, faut-il renforcer sa présence dans tous les centres de prise de décision ? La question est posée !
 
Les perspectives d’évolution du secteur achat en lien avec le changement technologique
 
On peut dire, finalement, que l’évolution vers la digitalisation n’est pas, en soi, un changement des fondamentaux du métier d’acheteur mais plutôt, une modification des outils utilisés quotidiennement. Elle peut aussi amener à repenser l’organisation traditionnelle du travail.
 
Le processus de virtualisation numérique
Cette technologie numérique valorise les concepts d’échange ainsi que ceux de connexion entre tous les acteurs afin d’accroître l’efficacité globale et la qualité des renseignements échangés.
 
Quelle est la place de l’économie numérique dans les services « achat » ? 
On peut affirmer que la virtualisation de la fonction achat est un avantage parce qu’elle permet une meilleure collaboration entre les différents acteurs du processus. Par exemple, plusieurs directions peuvent facilement échanger des informations entre elles grâce à l’outil numérique. On sait par ailleurs que la communication est un des enjeux majeurs des services d’achat.
 
Aujourd’hui, il y a besoin d’effectuer une analyse poussée de ce que proposent les différents fournisseurs mais aussi, de préciser finement ce que l’entreprise souhaite. Il faut une parfaite connaissance des produits ou des services, savoir mettre en concurrence, développer une capacité à définir précisément les besoins en terme d’achat des structures…
L’amélioration de la communication en interne, apporter de la nouveauté dans le lien avec les fournisseurs, favoriser la collaboration entre le service achat et les autres directions des entreprises sont des défis incontournables à relever. Ce sont des questions importantes pour tout service achat qui songerait à virtualiser l’ensemble de son fonctionnement.
 
Evolution du fonctionnement des services achats
Malheureusement, les services « achats » n’ont pas toujours eu une bonne réputation. Ils ont souvent été considérés comme des services «annexes» et pas comme un secteur stratégique de l’entreprise. Pourtant, avec l’évolution de l’économie mondiale, la nécessité de prendre en compte des nouvelles réalités comme la responsabilité écologique ou la gestion des déchets, les acheteurs ont dû prendre de nouvelles responsabilités. On peut donc affirmer qu’ils participent activement à la création d’offres innovantes mais aussi, de par leur implication, ils font évoluer les offres des fournisseurs.
 
Nouveaux enjeux pour la politique d’achat des entreprises
De nombreux changements viennent bouleverser l’univers des acheteurs. On se rend bien compte que l’activité du service achat ne se résume pas à passer une commande au meilleur prix. La marge et le bénéfice de l’entreprise sont intimement liés aux décisions prises par les acheteurs. Il y a donc un accord à trouver entre les risques encourus, assurer l’approvisionnement et enfin, tenter de réduire au maximum les coûts. Le service achat doit donc composer avec ses trois enjeux. Cela va engendrer, inévitablement, si elle veut survivre, un repositionnement de l’entreprise. En ce sens, il y a à repenser la façon de travailler et surtout, comment mieux communiquer. On peut donc penser que l’évolution technologique peut être autant une chance qu’un problème si elle n’est pas correctement maîtrisée.
 
Hiérarchiser les priorités
De nouveaux risques sont apparus ces dernières années : problématiques financières, responsabilité sociale, risques industriels et écologiques, niveau de qualité, aspects juridiques...
L’entreprise doit savoir gérer des temps très courts pour prendre la bonne décision. En effet, la concurrence internationale et les tensions en terme d’approvisionnement rendent les marchés extrêmement fébriles. Si l’on vise l’absence de défaut, par exemple, cela va imposer une vigilance de tous les instants au service achat. Il faudra donc que celui-ci fasse preuve d’une
extrême précision dans son analyse et dans la mise en place d’une stratégie efficace. Il devra, de plus, être très rapide dans ses choix et les réponses qu’il apporte.
 
La flexibilité peut être une réponse intéressante pour tous les points évoqués plus haut. Il est aussi évident que l’ensemble de la chaîne doit posséder et utiliser des outils communs et souples. Chacun doit avoir les mêmes références lors de l’échange d’informations. On peut définir quatre caractéristiques incontournables que doivent posséder ces nouveaux outils
de digitalisation :
- faciliter le lien avec l’ensemble des fournisseurs
- pouvoir générer un reporting clair des achats effectués
- garantir une confidentialité et une gestion précise des informations
échangées
- permettre de développer la communication entre le donneur d’ordre et le
fournisseur, au moyen d’informations partagées efficacement
 
EL ATTARI Abdelilah 
Expert en Transformation digitale 
E-solution
 

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